La capacité cognitive et les preuves scientifiques
D’après une étude récente faite auprès de personnes âgées de 55 ans à 86 ans possédant de manifestations précoces de démence, les chercheurs ont trouvé que la musculation pouvait, avec certaines limites, permuter la déficience cognitive légère. Ils pensent même que cet effet se manifesterait aussi chez les gens considérés en bonne santé. De plus, ils ont dévoilé ultérieurement dans un article que la connaissance générale des participants s’était nettement bonifiée à la suite d’un entrainement et ce, comparativement à l’entraînement du cerveau seul qui lui n’a pas pu présenter ce même résultat. Le Dr Yorgi Mavros, un des chercheurs a révélé que plus les gens deviennent forts, plus les avantages pour leur cerveau sont grands. Il existerait donc un lien entre la fonction cérébrale et la force musculaire.
Une autre étude semblable a trouvé que la musculation permettait une meilleure performance lors du test de groupe avec tâche de mémoire associative. De plus, elle a même apporté des améliorations au niveau de la plasticité et du développement global dans trois régions spécifiques du cortex : le pôle lingual droit, le gyri occipital-fusiforme et le pôle lingual droit.
De nos jours, plus en plus de recherches ont appuyé cette idée que la musculation était bénéfique pour tout le cerveau et non pas seulement à ces zones spécifiques. En effet notre cerveau a pour mission de s’adapter et apprendre. Donc quand on le soumet à de nouveaux défis, il est forcé de trouver des solutions et par conséquent, nous devenons nettement plus performants.