Feux de circulation : go, ralentir, stop
La première étape pour tenter d’écarter un conflit consiste à identifier dans quel type de pensées nous nous retrouvons. Pour ce faire, l’image d’un feu de circulation peut s’avérer utile.
Feu vert
Lorsque nous sommes dans le « vert », nos idées sont claires (pensées tièdes). Nous nous sentons en pleine possession de nos moyens, plus disposés et en confiance pour poser nos limites.
Feu jaune
Dans cette zone, nous commençons à éprouver un malaise. Nos émotions se manifestent, comme le doute, la culpabilité, le sentiment de responsabilité, la colère, la peine ou encore l’injustice. Notre corps nous fait une mise en garde : nœud dans l’estomac, voix qui change, larmes qui montent aux yeux, dents qui se resserrent, boule dans la gorge, plaques rouges, tremblement, mal de ventre, cœur qui débat, etc. Ces inconforts agissent tels des signaux d’alarme. Apprendre à les reconnaître est la première étape pour tenter d’empêcher une escalade. Dans le « jaune », nous pouvons encore faire ce qu’il faut pour revenir au « vert ».
Feu rouge
Dans le « rouge », nous sommes dans les pensées chaudes. Nos émotions prennent toute la place et nous perdons nos moyens. Comme dans les expressions « voir noir! », « ne plus voir clair! » et « mes paroles ont dépassé mes pensées! ». Nous agissons alors sous le coup de l’impulsivité. Allant parfois jusqu’à regretter notre comportement. Peu importe qui se trouve dans cette zone, que ce soit vous ou l’autre, la communication et la résolution de conflit sont impossibles. Pour certains, ce sont les pensées froides qui vont prendre le dessus. Il est à considérer qu’une attitude fermée, stricte et dictatrice ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.