La parentalité positive au quotidien
Ce style parental se développe à travers 7 habiletés mise en place au quotidien, voici donc celles que le dossier La parentalité positive expliquée propose :
1. Dire quoi faire plutôt qu’interdire
Le cerveau de l’enfant n’étant pas développé à sa pleine capacité, la négation n’est pas comprise. Donc si nous disons à un enfant « ne crie pas », il entendra « crie ». Donc, en disant à l’enfant « parle doucement », il saura quelle action faire!
2. Le faire réfléchir
Plutôt que d’imposer un ordre à l’enfant, il est préférable de lui poser une question concernant un comportement qu’il aurait oublié de faire. Pour un enfant qui apprend à être propre, plutôt que d’ordonner « tire la chasse d’eau et lave tes mains! », nous pourrions demander « qu’est-ce que l’on fait après avoir été à la toilette? » Ainsi, l’enfant réfléchit à ses actions, ce qui le fait sentir grand et responsable. L’enfant coopère, plutôt que d’être forcé d’obéir.
3. Reconnaître ses émotions
Il peut parfois s’avérer plus facile de banaliser ou d’invalider la peine d’un enfant, plutôt que le consoler. Avec l’approche bienveillante, le parent accueille l’émotion de son enfant afin de l’écouter et de reconnaître sa souffrance. Alors plutôt que de lui dire « ça sert à rien de faire le bacon, tu n’auras pas de biscuits avant le souper », un parent bienveillant dira « je sais que tu veux un biscuit, nous allons bientôt souper, donc tu en auras un comme dessert ». L’émotion est entendue, reconnue et apaisée!
4. Éviter d’étiqueter ses comportements
Bien que les enfants aient des comportements qui peuvent nous agacer, il ne faut pas attribuer un qualificatif négatif à l’enfant. En lui disant « C’est long t’habiller, tu es lent! » l’estime de soi peut être s’en retrouver rabaissée. Un parent bienveillant peut demander à son enfant s’il a besoin d’aide pour s’habiller.
5. Préférer la réparation à la punition
Il est tentant de vouloir punir un enfant qui fait une bêtise. Dans la PP, il est recommandé de permettre à l’enfant de réparer son erreur. Donc si une fille tape son frère, il est préférable de lui demander de s’excuser ou de lui rendre service plutôt que de la mettre en punition.
6. Encourager les bons comportements
Il a été démontré que de renforcer les comportements positifs est aussi efficace que de gérer le comportement dérangeant. Il faut donc renforcer les habiletés de l’enfant en lui disant « Génial, tu as rangé tes jouets seul. Bravo! » Il a même été observé que plus l’enfant reçoit de l’attention positive, moins il sera porté à avoir des comportements dérangeants.
7. Éviter de lui prêter des intentions
Il est très facile de se mettre à place d’un enfant et d’assumer ce qu’il tente de nous communiquer. Par contre, il ne faut pas assumer qu’un enfant qui pointe un jouet au magasin le désire. Si automatiquement, nous disons à l’enfant « Non, tu as assez de jouets, tu n’en n’auras pas plus! », une crise peut s’en suivre, car l’enfant n’insinue pas qu’il le désire, mais tente peut-être de laisser savoir qu’il reconnaît ce jouet ou même qu’il en a un à la maison.